Le cycle des Branchie est un axe de création qui entreprends de dresser un receuil de possible concernant la figure du voyageur.
Cette démarche se mélange à des recherches écologiques, philosophique et plastique. Le processus de création mis en place commenca avec la performance «Le sang monte à la tête» réalisé en Janvier 2021 (voir dossier performance joint avec). Différents matériaux sont alors conviés pour réalisé des installation in-situ. Certains de ces matériaux sont des oeuvres sur tissu coton imprimé à l’encre végétale.
La relation à l’espace est pensé comme un biotope dans lequel chaque partie peut faire l’histoire reprenant la poésie filmique de Chris Marker dans le film Sans Soleil.
Les mondes réalisés sur tissu emprunte l’appelation de «l’ukiyo-e» qui se traduit par «monde flottant» renvoyant à la notion d’impermanence de celui-ci, conjugant symboles et figure contemporaine. Le voyageur ramasse ses branchies fait partie d’un cycle de performances qui se concentre autour de recherches sur la figure du voyageur et de sa mythologie. Le sang monte à la tête, première du cycle, a été réalisée lors d’une résidence avec le collectif Par-delà la Brume. Cette action utilisait le langage comme voyage et attribuait au vagabond l’errance du poète, la déclamation improvisée comme monde pour se mouvoir. La deuxième nommée le voyageur ramasse ses branchies renvoyait à la posture du marin comme explorateur, comme créateur de son propre navire animant sa voile avec son esprit. Elle a été réalisée lors de l’exposition L’eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent et a servi de jonction narrative aux pièces présentes, créant ainsi des destructions et recompositions de la scénographie de cet espace. La performance suivante nommée No Western without a Horse se concentrait sur l’image du « Cow-Boy » qui est un personnage qui ne peut exister sans cheval, se jouant de l’interprétation romantique qui fut donnée à ce personnage et des mythes qui lui sont associés. Cette recherche se liait au livre Unbranded de Marine Lahaix sur le dressage animal et/ou psychologique. Le quatrième acte, Le bol à thé court toujours dans le présent, actionné pour le festival écoart Naori à Montigny, s’attelait à créer une ode aux céramiques encore tièdes et tintantes de leur cuisson dans un four Anagama. Cette performance avait pour but d’’honorer ce moment sacré qu’est le défournement comme si le four lui-même était l’espace d’un instant une grotte dans laquelle on plonge pour sortir des géodes. Ces performances mélangent des mouvements ainsi que des paroles pour créer une poésie avec l’espace vivant à ce moment. Un biotope sensible à l’écoute des diverses formes qui peuplent le lieu. Ce cycle de performances trouve source dans une méditation sur l’art du Théâtre Nô et de la danse Buto, tout en conciliant des recherches sur les possibles écologiques et durables.
Laisse le masque à la rivière
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A deux pas d’un cigne, à deux pas dans l’eau, l’un se trouve mélangé à l’autre, peut-être que là-bas le masque se noiera, que l’être suivra le vent des changement et deviendra ce qu’il est déjà, ce rêve est une balade dans l’eau, quelques fragments d’ailleurs qui permette au rêve du présent de se mélanger à celui du cinéma. Two steps from a cine, two steps in the water, one is mixed with the other, perhaps the mask will drown over there. The being will follow the winds of change and become what he already is, this dream is a stroll in the water, a few fragments from elsewhere which allow the dream of the present to blend with the one of the cinema.
Voici certaines images qui recasse le rêve qui exista à la fin d’un été sous la pluie, et du début d’un automne sous le soleil, les assemblages de pièces sont multiples. Leurs rêves se mélangent comme une immense Forêt ou la vie n’attends personne mais bouge comme la coquille d’escargot. Les performeureuses sont des moines du respect en pleine conscience de leurs mouvements et se bougeant dans l’idée de laisser l’intuition guider calmement leurs pas. Dans cet espace les anciens êtres se pose pour rêvé avec les nouveaux remplis de nourriture qui déborde Here are some images that recast the dream that existed at the end of a summer in the rain, and the beginning of an autumn under the sun, the assemblies of parts are multiple. Their dreams blend together like a huge Forest where life waits for no one but moves like a snail shell. Performers are monks of respect in full awareness of their movements and moving with the idea of letting intuition calmly guide their steps. In this space the old beings arose for dreamed with the new ones filled with overflowing food
Un livre qui agit comme un conteur, changeant sa forme, contant les petites histoires de Dave Tamee, de ses pérégrinations ou de ses voyages, il apprends sans atteindre un état de fin, une continuité qui avance, un rythme qui existe hors du bon ou mauvais, qui passe comme les saisons. Le livre prend une nouvelle forme au tiers du livre laissant un humain livré de grandes interprétations sur ces écrits posé plus tôt. Et alors que la fièvre de la réinterprétation nous arrose, la dernière valse du livre se fait sur un recueil de dessin libre de sens. L’écrit est lisible sur : https://issuu.com/yeepyyyy/docs/avant_le_papillon…zioup/s/10428415 A book that acts like a storyteller, changing its form, telling the little stories of Dave Tamee, their wanderings or their travels, it learns without reaching an end state, a continuity that advances, a rhythm that exists outside the good or bad, which passes like the seasons. The book takes on a new form at a third of the book leaving a human delivered great interpretations on these writings posed earlier. And while the fever of reinterpretation waters us, the last waltz of the book is done on a collection of drawings free of meaning. The writing can be read on: https://issuu.com/yeepyyyy/docs/avant_le_papillon…zioup/s/10428415
L’orage s’est arrêté, quelques pieds noyés, un vent a déposé les vivres du sans nom. – Alors que l’orage disparait, la pluie révèle les écoulement du terrain, des pieds apparaissent, des mots qui restait en suspend et qui finalement sorte comme poussières. L’installation est une suite de « l’orage se couche comme l’émeraude.. » L’ilot souvenir est devenu un bateau outil s’étant échoué dans l’espace terreux d’une rivière. On rentre par le miroir et ressort en le devenant. Certaines des pièces de l’installation se mélange au travail de Tifaine Coignoux racontant l’hybride, celui qui n’a plus un pied a chaque endroit. The storm stopped, a few feet drowned, a wind deposited the food of the nameless. – While the storm disappears, the rain reveals the flow of the ground, feet appear, words which remained in suspense and which finally come out like dust. The installation is a continuation of “the storm sets like an emerald.” The souvenir island has become a tool boat having run aground in the earthy space of a river. We enter through the mirror and come out becoming it. Some of the pieces in the installation mix with the work of Tifaine Coignoux telling the story of the hybrid, the one who no longer has a foot in each place.
UNCERTAIN FIELD OF VIEWING
Ascension du village ou j’ai grandi pour aller saluer la vie, elle est le recueil d’une performance pour aller voir les rencontres, à l’intérieur et extérieur de soi, de voir la vie dans une multitude de rythmique.
Faire vivre un état d’esprit qui évolue avec la matière, le plexiglass se fond et renait de lui même, peut-être que le phenix est transparent ? Les 2 pièces en A0 et A3 suivent un rythme d’évolution, a chaque fois que la volonté de faire vivre un autre état apparaîtra, la plaque sera remoulé avec les couleurs actuelles pour donner une teinte au nouveau plexi. Make happens a encounter between the material and the spirit, the plexiglass can rebonr form himself, who knows maybe the phenix was transparent ? The two pieces in A0 and A3 follow a path of changement, each time that the willingness to change the state of the piece arise, the plexiglass will be remold with the actual color, giving to the new one a color shade into it.